Balzac, romancier du droit ... à l'heure où le droit se fait roman !

Nous avions annoncé naguère dans ces colonnes (« Faut-il tuer Balzac ? » : Defrénois 30 mai 2011, p. 1015) la tenue d'un colloque consacré au Balzac « romancier du droit ». Les actes de cette manifestation ont récemment été publiés dans un ouvrage qui, outre ces travaux, offre un abécédaire illustré particulièrement attrayant (las, dont les notaires sont une nouvelle fois absents), qui n'encourt qu'un reproche : celui d'être bien trop succinct ! Morceaux choisis : « Un peuple qui a quarante mille lois n'a pas de loi » ( Le Médecin de campagne ) ; « Plus nos lois tendront à une impossible égalité, plus nous nous en écarterons par les mœurs » ( Ferragus, chef des Dévorants ) ; ou encore « La patrie périra si les pères sont foulés aux pieds » ( Le père Goriot...