L’Association de rencontres notariales culturelles et orchestrales (ARCO) a récemment lancé, aux côtés du Conseil supérieur du notariat (CSN), un concours de création de l’Hymne du notariat. La fin du concours est prévue le 22 novembre prochain. Pour aider les candidats qui hésiteraient à se lancer, Alexia Arno, présidente de l’ARCO, livre certains conseils.
Qu’attend-on d’un Hymne du notariat ?
Un hymne consacre une identité forte et permet de fédérer les membres d’une profession autour d’un élément dont l’essence même est le partage : la Musique.
L’ensemble des membres de la profession devra se reconnaître dans cet hymne, ce qui peut s’avérer complexe car nous avons tous des visions très différentes du notariat. La musique peut être le vecteur commun.
Qui peut prétendre à ce concours ?
Un refrain et deux couplets, une mélodie entraînante enregistrée chez soi, des phrases courtes, des phrases simples qui marqueront les esprits, voilà ce qui est attendu !
L’enregistrement transmis doit être, bien évidemment, audible mais la qualité du son n’est pas déterminante. L’intérêt sera porté sur la composition elle-même.
L’hymne proposé ne sera probablement pas entièrement abouti et fera l’objet d’un perfectionnement. Des musiciens professionnels composeront des arrangements pour mettre en valeur le travail réalisé et pour créer une dimension orchestrale. Un enregistrement sera réalisé en studio en début d’année 2020.
Depuis son lancement, les candidats sont-ils nombreux ?
Nous avons eu des candidatures mais nous notons beaucoup de pudeur et de perfectionnisme de la part des membres de la profession. Lorsque l’on soumet un travail, aussi personnel que la composition d’une œuvre, on s’expose à un risque, celui d’être jugé.
Il existe une frontière que l’ARCO tente d’abaisser en initiant ce concours : celle de l’appréhension d’être soi au sein d’une profession qui s’est voulu historiquement très encadrée.
Les membres de l’ARCO sont là pour vous accompagner et vous aider à franchir ce pas !
La création de l’hymne est une expérience formidable, il ne faut pas avoir peur de se lancer.
Comment peut-on participer au concours si nous ne jouons pas d’un instrument de musique ?
Nous avons choisi de laisser la possibilité de concourir à ceux qui n’ont pas l’âme de compositeur mais qui ont une appétence particulière pour l’écriture. N’oublions pas que le notaire est un homme de lettres. Il est donc possible de concourir en écrivant seulement les paroles de l’hymne.
Pour ceux qui le souhaitent, nous avons également créé un groupe Facebook proposant de mettre en relation les auteurs et musiciens de la profession en vue de composer ensemble.
Quand pourrons-nous entendre l’hymne gagnant ?
La fin des inscriptions au concours est prévue le 22 novembre prochain, jour de la Sainte-Cécile, patronne de la musique. Nous espérons une diffusion de l’hymne pour mars 2020.
Rédaction Lextenso