Le droit de préemption urbain peut être exercé en dépit d'une renonciation antérieure de la commune
Ref : Defrénois flash 22 juill. 2013, n° DFF119e5
La circonstance qu'une commune n'ait pas exercé son droit de préemption lors de la présentation d'une première déclaration d'intention d'aliéner (DIA) ne peut valoir renonciation définitive de sa part à l'exercice de ce droit, pour le cas où une nouvelle DIA lui serait présentée ultérieurement, en cas de vente à intervenir sur les mêmes biens à des conditions similaires. Cette décision du Conseil d'État, du 5 juillet 2013, constitue une mise en garde pour les praticiens. En effet, la non-préemption par une commune lors de la présentation d'une première DIA ne signifie pas que celle-ci ne puisse pas, plusieurs années après, changer d'avis... Les faits de l'affaire jugée étaient les suivants. Une DIA avait été adressée, le 12 février 2001, préalablement à la ven...
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