Recul des volumes de ventes
En Île-de-France, 36 600 logements anciens ont été vendus de juin à août 2020, soit un repli de 26 % par rapport à 2019, activité légèrement creusée par rapport à mai-juin-juillet (- 20 %) par l’effet du confinement et la hausse du nombre de ventes dû au « rattrapage » qui s’estompe alors que l’on avance dans le temps.
Les ventes de logements anciens en juin sont proches de celles de 2019 mais en fort repli en juillet et août.
Par ailleurs, 2019 reste une année record. Si l’on rapproche les ventes de juin à août 2020 de celles constatées pendant la même période en moyenne ces 10 dernières années, le repli de l’activité est de 16 %.
Baisse d’activité uniforme
De mai à juin 2020, les ventes reculent de 29 % dans Paris par rapport à 2019, l'une des plus fortes baisses de la région, mais pas très différente pour la petite couronne (- 25 %) ou en grande couronne (- 26 %).
Les résultats du marché des appartements (- 25 %) et de la maison (- 28 %) sont également assez homogènes.
Paris et Île-de-France
En Île-de-France, les prix des logements anciens ont augmenté de 5,8 % en 1 an (6,6 % les appartements ; 4 % les maisons). De mai à août, la hausse est de 1,2 % (1 % les appartements ; 1,7 % les maisons).
Les indicateurs avancés des notaires du Grand Paris, calculés sur les avant-contrats, anticipent des évolutions de prix contrastées dans les prochains mois.
Dans Paris le prix au m² des appartements passerait de 10 720 € en août à 10 790 € en décembre 2020 (+ 0,7 %). La hausse annuelle de 7,4 % en août serait ramenée à 5,5 % en décembre 2020.
Petite et grande couronnes
La hausse annuelle des prix resterait située autour de 6,7 % pour les appartements à fin décembre 2020.
Les prix des maisons franciliennes augmenteraient également d’environ 6 % en 1 an à la fin décembre 2020.
(Notaires du Grand Paris, communiqué de presse 29 oct. 2020)
Rédaction Lextenso
